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Groupe 7 - Les chiens d'arrêt


Ces chiens de chasse sont pour certains capables d'une grande polyvalence, mais tous ont en commun un comportement très spécial : en présence d'une proie, ils marquent l'arrêt de manière exagérée. Ces races appréciées à la chasse sont aussi très à l'aise au sein d'une famille, faisant preuve de beaucoup d'affection et d'une grande sociabilité, mais ne sont définitivement pas faites pour la vie en ville.


Par Camille Oger

Le groupe 7 compte 36 races selon la Fédération cynologique internationale (FCI) et 37 d'après la Société centrale canine. Toutes sont faites pour la chasse et utilisées depuis des siècles en Europe dans différents tupes d'environnement, des sous-bois aux marais et marécages. Elles sont particulièrement appréciées pour la chasse au petit gibier comme les lapins, les lièvres, et surtout les oiseaux tels que les bécasses ou les perdrix.


Comme tous les chiens de chasse, les chiens d'arrêt ont été sélectionnés pour développer de génération en génération leurs aptitudes naturelles pour la chasse. Ils ont un flair hors du commun, un sens de la discrétion ubnique mais surtout un trait spécifique à ce groupe : l'instinct d'arrêt, hérité de leurs ancêtres prédateurs, comme le loup. Il consiste à marquer un moment d'immobilité juste avant d'attaquer une proie, après s'en être approché autant que possible sans se faire repérer. Le chien s'arrête alors généralement dans une position particulière : le corps et la tête sont typiquement tendus dans la direction de la proie, la queue dans l'alignement de la colonne vertébrale, et l'animal reste souvent campé sur trois pattes, l'une des deux pattes avant étant levée, figée dans son mouvement d'approche.


Dans le groupe 7, toutes les races n'ont cependant pas exactement le même style d'arrêt : l'arrêt debout de l'épagneul breton se distingue notamment de l'arrêt couché du setter anglais. Quoi qu'il en soit, cette position est très utile aux chasseurs car leur chien leur montre ainsi où se trouve le gibier ; on comprend pourquoi les noms des chiens d'arrêt sont si évocateurs : braque, pointer ... Le fait que les chiens d'arrêt aient un talent particulier pour montrer leurs proies aux chasseurs ne veut pas die qu'ils n'ont pas d'autres atouts : ce sont notamment d'excellents rapporteurs dans l'ensemble. Selon les races, ils peuvent être spécialisés dans un seul type de chasse ou de terrain, ou au contraire se montrer très polyvalents.


Les 36 (ou 37) races du groupe 7 sont divisées en deux sections. Dans la première section, on trouve les chiens d'arrêt continentaux, c'est-à-dire qu'ils viennent de pays d'Europe continentale, comme la France, l'Allemagne, la Slovaquie ou la Hongrie. Ceux-ci sont classés selon leur type : braque, épagneul ou griffon. Le braque est plutôt grand, fin, à poil ras et aux oreilles pendantes. L'épagneul est généralement plus petit et a le poil plus long et soyeux. Quant au griffon, il a une taille variable mais se caractérise par un poil dur et ébouriffé qui lui permet de ne pas craindre les brousailles.


La deuxième section est celle des chiens d'arrêt britanniques et irlandais, dont il existe deux types : les pointers et les setters. La différence la plus flagrante entre ces deux types est leur poil, court et dur chez les pointers, long et brillant chez les setters.


Si toutes ces races ont leurs spécificités, elles ont aussi des points communs assez nets. Ce sont en effet des chiens considérés comme très sociables et affectueux, souvent assez mauvais gardiens mais fabuleux en tant qu'animaux de compagnie au sein d'une famille si celle-ci fait attention à satisfaire leurs besoins. Ils s'entendent globalement très bien avec les enfants et les autres chiens, sont très fidèles et plutôt dociles.


La plupart des races du groupe 7 sont réputées faciles à éduquer, mais l'arrêt en lui-même ne s'enseigne pas : il est instinctif chez le chien et peut apparaître très jeune ; les épagneuls bretons peuvent commencer à pointer dès l'âge de 2 mois ! En revanche, il est possible d'apprendre à son chien des tactiques plus complexes de collaboration entre chien et humain autour de l'arrêt, que ce soit pour chasser ou pour jouer. Il ne faut en effet pas renier l'instinct de son chien : c'est dans sa nature profonde et il appréciera ces échanges et cette complicité avec son maître. Il faut aussi beaucoup de sorties et d'activités en plein air aux races de ce groupe ; elles supportent très mal la sédentarité, ne peuvent pas rester enfermées et ne sont définitivement pas faites pour vivre en ville.


Source : Le monde des Animaux





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